La situation "extérieure" et notre état "intérieur".
- Par LESTEL Christian
- Le 07/05/2014
Peut-être connaissez-vous déjà cette histoire chinoise (véridique) qui, à l'encontre de la pensée occidentale, établit un rapport de "miroir" entre les conditions météorologiques... c'est-à-dire la situation "extérieure" et notre état "intérieur".
C-G Jung (psychanalyste) la racontait très souvent...
Son ami Richard Wilhelm (sinologue) se promenait en Chine dans les années 30,
dans un village qui souffrait d'une intense sécheresse. Toutes les incantations possibles avaient été faites pour y mettre fin, mais rien n'avait marché et les habitants étaient désespérés.
Le seul choix qui restait était d'aller chercher dans un autre village un « faiseur de pluie ». Cela fascinait Richard Wilhelm, mobilisé pour ramener le vieil homme, qui arriva dans une calèche. Celui-ci respira un peu l'air ambiant , puis demanda qu'on lui trouve une maisonnette aux confins du village. Il insista pour qu'on ne le dérange aucunement et qu'on lui laisse la nourriture sur les escaliers de la maison.
Personne n'eut de ses nouvelles pendant trois jours, puis une pluie mêlée de neige se mit à tomber sur le village, ce qui était exceptionnel pour la saison.
Wilhelm, très impressionné, s'approcha du vieil homme qui était sorti de sa réclusion.
- Ainsi vous pouvez faire tomber la pluie ? demanda-t-il .
- Bien sûr que non... répondit l'homme.
- Mais il y avait une sécheresse persistante jusqu'à ce que vous veniez, objecta Wilhem, et puis vous arrivez et il pleut...
- Oh, répondit l'homme, il s'agit de quelque chose de très différent. Vous voyez, je viens d'une région où tout est ordonné. Il pleut quand il doit pleuvoir et tout arrive quand c'est nécessaire. L'harmonie règne entre les gens et en eux. Mais ce n'était pas le cas des gens d'ici. Ils étaient tous hors du Tao et hors d'eux-mêmes. J'ai été immédiatement contaminé quand je suis arrivé ici, donc j'ai dû m'éloigner pour me remettre dans le Tao, alors il a plu.
C-G Jung (psychanalyste) la racontait très souvent...
Son ami Richard Wilhelm (sinologue) se promenait en Chine dans les années 30,
dans un village qui souffrait d'une intense sécheresse. Toutes les incantations possibles avaient été faites pour y mettre fin, mais rien n'avait marché et les habitants étaient désespérés.
Le seul choix qui restait était d'aller chercher dans un autre village un « faiseur de pluie ». Cela fascinait Richard Wilhelm, mobilisé pour ramener le vieil homme, qui arriva dans une calèche. Celui-ci respira un peu l'air ambiant , puis demanda qu'on lui trouve une maisonnette aux confins du village. Il insista pour qu'on ne le dérange aucunement et qu'on lui laisse la nourriture sur les escaliers de la maison.
Personne n'eut de ses nouvelles pendant trois jours, puis une pluie mêlée de neige se mit à tomber sur le village, ce qui était exceptionnel pour la saison.
Wilhelm, très impressionné, s'approcha du vieil homme qui était sorti de sa réclusion.
- Ainsi vous pouvez faire tomber la pluie ? demanda-t-il .
- Bien sûr que non... répondit l'homme.
- Mais il y avait une sécheresse persistante jusqu'à ce que vous veniez, objecta Wilhem, et puis vous arrivez et il pleut...
- Oh, répondit l'homme, il s'agit de quelque chose de très différent. Vous voyez, je viens d'une région où tout est ordonné. Il pleut quand il doit pleuvoir et tout arrive quand c'est nécessaire. L'harmonie règne entre les gens et en eux. Mais ce n'était pas le cas des gens d'ici. Ils étaient tous hors du Tao et hors d'eux-mêmes. J'ai été immédiatement contaminé quand je suis arrivé ici, donc j'ai dû m'éloigner pour me remettre dans le Tao, alors il a plu.
18 mars 2012