La clope ou l'antidépresseur ?

La clope ou l’antidépresseur ?

Fumer est pour moi une nécessité pour combattre mon stress, et pour la société un moindre mal !

Permettez-moi, je vous en conjure, de pousser un cri de rage en qualité de fumeur. Ainsi donc, les fumeurs sont devenus l’unique catégorie de la société à ne pas avoir de défenseurs, de comités de soutien, d’intellectuels médiatiques, d’artistes engagés en leur faveur. La seule catégorie de minorité, bien qu’étant des millions, sur le dos de laquelle se dégage un accord consensuel pour la stigmatiser, la persécuter toujours davantage. Au nom de la déesse « santé publique ». La France a déjà trop de vieux, trop de retraités mais, apparemment, il n’y en a pas assez quand même.

On veut forcer les fumeurs à vivre longtemps, et ce qu’on n’aura pas dépensé à soigner leur cancer, il vaudra mieux le dépenser plus tard à leur payer des retraites, des « auxiliaires de vie », des maisons de retraite ? Je coule une vie paisible de retraité après avoir honnêtement travaillé, je paie mes impôts et je fume. Pourquoi ne me fout-on pas la paix ? Fumer est pour moi nécessaire pour mon stress. J’ai le choix entre la cigarette ou les antidépresseurs.

Je préfère la cigarette et de plus j’ai plaisir à fumer.

Ah oui ! C’est vrai, mon plaisir est criminel : « 3 000 personnes meurent du tabagisme passif ». Donc je suis un criminel. Mais à cette différence que tous les criminels même volontaires ont droit à des avocats et bénéficient quelquefois de circonstances atténuantes. Une chose est certaine, si je ne meurs pas du tabac pour faire plaisir à tous les professionnels de la persécution des fumeurs, ma vie aura tout de même été pourrie par tous ces gens qui veulent me voir à tout prix vieux et en bonne santé.

Arrêtez de vouloir nous construire une société complètement aseptisé : il y a franchement pire pour la société que de fumer, n’en doutez plus.

Il suffit de consulter les chiffres de l’Insee pour voir que le tabac a rapporté en 2008 près de 20 milliards d’euros (net de toutes dépenses de santé et coûts corollaires). Il faut donc avertir les « antitabac » qu’il leur faudrait débourser chacun (du bébé au centenaire) près de 200 € par an le jour où les fumeurs seront définitivement interdits de leur plaisir… Y sont-ils prêts ? Sans compter que le gouvernement se donne bonne conscience auprès de la population en stigmatisant les fumeurs, ce qui permet de passer sous silence les salades aux pesticides, les pommes de terre irradiées, les carottes aux fongicides et j’en passe, la liste serait interminable…

 

 

LC