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  • Et pendant ce temps-là...

     

     

     

    Papillon sur le nezLion rugit

    Et pendant ce temps-la, l'année dernière un papillon se posait sur le nez de Stella, 3 ans, au musée d'histoire naturelle de Londres,

    alors qu'au même moment, un lion rugissait au parc national de Nairobi au Kenya.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • BHL ou comment se rendre ridicule pour la postérité.

     

     

    C’est officiel, le grand philosophe national, l'homme de guerre, l’homme à la chemise blanche, toujours ouverte, vient de virer sa muse, son égérie, son tout. Un vrai risque qu’il ne nous produise plus sa belle littérature foulosophique, lui, spécialiste et grand manitou du botulisme (de Botul pour les profanes). Nous autres "fans", risquons d’être orphelins de cette plume qui mérite depuis belle lurette, un prix Nobel, (comme son illustre Président ami), surtout que cet homme est l’un des grands zélateurs du très grand cinéaste et…iiii., Roman Polanski.
    Vous avez deviné de qui je parle, non ? Mais bien sûr, c’est notre BHL. Le beau "vieux" gosse a déjà emmener sa nouvelle dulcinée dans sa villa de Marrakech et a été aperçu à Nice en sa compagnie, elle, "rêne" du shooping.
    BHL, 62 ans, retrouve donc avec cette Irlandaise, Daphne Guinness, 43 ans, une nouvelle jeunesse. Comme on dit vulgairement, cette femme, est une fashion victime, très mode. Elle est considéré comme la femme vivante la plus…élégante. Fille de l’Irlandais héritier des brasseries Guinness, Lord Moyne, et de la Français Suzanne Lisney ancien mannequin et petite-fille de Diana Mitford, l’aristocrate célèbre dont le second mari fut le fasciste britannique Sir Oswald Mosley, elle et son frère, Sebastian, ont grandi dans des manoirs en Irlande, et pour cause.
    En 1999, elle divorce d’avec Stravos Niarcos, fils du richissime armateur Grec, après lui avoir donné trois enfants (maintenant âgés de 20, 18 et 14ans). mariée à 19 ans, son divorce lui permet d’empocher la coquette somme de ….40 millions de dollars.
    Vous comprenez donc que la pauvre Arielle Dombasle ne faisait pas le poids devant cette héritière qui, elle, ne compte pas vraiment sur le porte-monnaie du richissime Botul et elle serait probablement plus riche avec la société Guinness. Il ira loin ce BHL, malgré son âge.
    Mais finalement parler d’eux en bien ou en mal c’est les faire exister. Ces gens restent ensemble se font mousser ensemble se montrent ensemble pour faire baver la plèbe que nous sommes devant leurs voici et autres du même genre afin de s’enrichir encore plus sur notre dos... Et dire que ce C.., après avoir influencé son ami à intervenir en Libye, il recommence avec la Syrie...

    07 juin 2012

  • ‎"ceux qui «çont», parce qu’il y a des cédilles".

    ‎"ceux qui «çont», parce qu’il y a des cédilles".

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    Ceux qui volontaires
    Ceux qui d'office
    Ceux qui font campagne simple aux TOE en attendant que ça se passe
    Ceux traquent
    Ceux qui détraquent
    Ceux qui half-trackent
    Ceux qui pitonnent
    Ceux qui bétonnent
    Ceux qui déconnent
    Ceux qui plutonnent
    Ceux qui ouvrent la route et qui ont juste le droit de la fermer
    Ceux qui l'ancre au béret
    Ceux qui l'encre au stylo
    Ceux qui donnent des ordres
    Ceux qui les transmettent en les améliorant
    Ceux qui se demandent comment les exécuter
    Ceux qui disent qu'on est commandé par des cons sans se rendre compte qu'ils pourraient faire partie du haut-commandement
    Ceux qui cravate verte
    Ceux qui cravate noire
    Ceux qui aimeraient bien en avoir une de la couleur de leur burnous
    Ceux qui n'ont pas besoin de couleur pour leur cravate
    Ceux qui prennent des armes à l'ennemi
    Ceux qui font plutôt des prises d'armes entre amis
    Ceux qui au régiment
    Ceux qui à la division
    Ceux qui au corps d'armée
    Ceux qui à l'assaut et qui n'ont rien parce qu'ils se retrouvent tout seuls
    Ceux qui meurent en héros modestes
    Ceux qui ne sont ni héros, ni modestes, mais qui ne meurent pas
    Ceux qui "Parapluie... on"
    Ceux qui "En avant vous autres"
    Ceux qui tirent sur tout ce qu'ils voient
    Ceux qui surtout tirent avant de voir
    Ceux qui ont compris et qui se couchent en voyant arriver la Marine
    Ceux qui se planquent même où la Marine ne vient pas
    Ceux qui chinoise
    Ceux qui cambodgienne
    Ceux qui vietnamienne
    Ceux qui vénérienne
    Ceux qui plieuse de parachute pour avoir la solde à l'air
    Ceux qui se contentent d'amours masculines ancillaires
    Tous ceux-là et beaucoup d'autres encore qui n'osaient plus comme autrefois crier "MORT AUX CONS" de peur de se retrouver tous sur les diguettes de la vie éternelle, avaient tout de même fini par se mettre d'accord et par retrouver le sourire et un air indulgent en contemplant de grands diables tout noirs avec des dents très blanches encadrés de Capitaines ventrus doublement hameçonnés et la devise de tous à ce spectacle était désormais : "Dans l'béton les plus cons."
    Ce qui était faux tout de même car il n'y avait pas de béton assez important pour nécessiter la présence et justifier la solde de certains Officiers Supérieurs.

     

     

    Poème anonyme et virulent, circulant sous le manteau des Lieutenants en Indochine où il connut un immense succès. Il a pour auteur un officier de l’État-major du Colonel Gilles.
    Cette virulence bien connue et cultivée avec soin chez les officiers subalternes (plus rarement chez les officiers supérieurs), ne les empêchait nullement de se faire tuer avec panache en grand nombre...
    On peut dater ce texte entre la décision que le Général de Lattre eut de ceinturer le delta utile d'une série de fortifications en béton et celle où il "limogea" une importante quantité d'officiers, notamment d'officiers supérieurs et généraux, pour motif d'incompétence professionnelle, ce qui ne s'était jamais vu auparavant. (l'Indochine fut une dévoreuse d'officiers subalternes).
    PS : pour ceux qui ne le sauraient pas les grades des officiers subalternes sont : Sous-lieutenant, Lieutenant et Capitaine.

  • La toute première fois...

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    Vous êtes mignons, vous ne doutez de rien. Vous vous figurez que je vais, là, comme ça, tout benoîtement, vous raconter ma première fois. Simplement, pour vos beaux yeux et pour votre amusement passager. Et que je vais dire la vérité, en plus ! Pour le même prix. (Mais combien coûte la vérité ? Et quelle vérité coûte combien ?)

    Je pense que vous devriez relire Michel Foucault. Je dis « relire », parce que, je l’ai déjà lu, ça va de soi, et on dit qu’on relit. Sinon, on a l’air d’une cloche. Donc, vous devriez relire Foucault, « Histoire de la sexualité, tome 1 » et vous découvririez que vous êtes une tentacule, une ventouse de cette pieuvre de civilisation appelée : la volonté de savoir. Foucault avait tout compris et tout dit sur le sujet. Même s’il n’avait pas encore tout vu. Nous vivons dans la société du renseignement. Vous avez sûrement remarqué : on ne remplit plus un formulaire, on le renseigne. Les gens adorent renseigner n’importe qui sur n’importe quoi. Des centaines de milliers de blogs n’ont d’autre but que de renseigner qui voudra. Je ne suis pas en reste. Toute une école se situe quelque part entre le divan, l’atelier d’écriture et la confidence télé…

    Et moi-même, je n’ai pas à faire le malin, puisque j’accepte sur-le-champ et d’enthousiasme l’idée de vous évoquer ma toute première fois, c’est à dire de vous renseigner. Je vais même me jeter dessus. Ce qui démontre que je suis en proie au même vertige narcissique que tout le monde ou à peu près. Ça me rappelle la chanson de Brassens : « Trompettes de la renommée, vous êtes bien mal embouchées… » Il n’empêche : j’accepte. Me voici donc pris au piège. Par moi-même. L’indiscrétion, chacun le sait, n’est pas dans les questions, mais dans les réponses.

    Alors, allons-y gaiement !

    C’était avec une jeune péripatéticienne, dans un quartier louche de Montpellier des années 70. Il y avait des tas de petits bistros où traînait toute une faune nocturne dont un copain et moi-même (nous avions fait le mur).  Ces filles-là n’avaient pas l’air de putes. Elles vous demandaient une cigarette en vous touchant le bras ou le genou, et aussitôt après elles vous disaient : « Tu montes ? ». C’est mon copain qui m’a encouragé. Ça ne coûtait pas beaucoup. Je suis donc monté, la piaule était immonde. Ça a été fait en trois minutes. La fille était jolie et avait de jolis petits seins. Elle n’en dénudait qu’un. La semaine d’après, j’étais à l’infirmerie…

    Mais non, c’est des blagues ! En réalité, c’était moins exotique. Ça s’est passé avec une copine d’enfance, on s’était toujours bien entendus depuis tout petits, et puis un jour, à 16 ou 17 ans, on s’est embrassés en lisière d’une forêt qui dominait notre village. Les autres filles me faisaient un peu peur. Elle, elle me rassurait, j’avais confiance. Elle ne savait pas tellement mieux embrasser que moi. Après deux ou trois semaines de patience encore (nous progressions dans les baisers), elle consentit à se dévêtir, non sans être allée, je ne sais ni où ni comment, se procurer le « matériel » indispensable pour éviter une catastrophe. Ce fut timide, tendre, émerveillé, bref : un peu chiant…

    Mais non, c’est des blagues ! En fait, c’était une jeune prof de français (j’étais nul en français au lycée), que mes parents, dans mon milieu hyperbourgeois, avaient recrutée parce qu’elle semblait sérieuse avec ses lunettes, ses cheveux tirés, ses longues jupes grises. Sauf que, une fois les lunettes retirées, les cheveux détachés, la jupe grise virée, elle se révélait une démone de luxure et de vice, à un point inimaginable. Ça me dégoutait presque. Mais ça m’instruisait…

    Mais non, c’est des blagues ! D’ailleurs, je ne viens pas d’un milieu hyperbourgeois. Ce fut tout bonnement la sœur d’un copain. Il m’invita à passer quelques jours chez lui et il en profita pour s’éclipser me laissant seul avec sa sœur. Je ne sais encore ni pourquoi ni comment, mais dès la première nuit après une promenade très sentimentale, nous partagions le même lit. En une journée, elle s’était éprise de moi, j’étais devenu son jouet. Et puceau jusqu’à la racine des cheveux. Un peu plus expérimentée, elle eut la délicatesse de feindre de ne s’apercevoir de rien (car, en outre, j’avais honte d’une virginité que je traînais, à 18 ans révolus, comme une casserole ; je n’arrivais même plus à donner le change aux copains).

    Je précise que l’une des quatre versions qui précédent (pas forcément la plus plausible) est partiellement vraie, quoique sûrement simplifiée (ou compliquée) par la mémoire, c’est-à-dire par l’oubli, comme dirait Borges. Une chose que je découvre avec le temps, c’est que nous ne pouvons absolument pas être sûrs de ce que nous croyons avoir vécu. On n’imagine pas à quel point on reconstruit, on déforme, on censure, on complète ! La vie n’est pas contée par un idiot, ni pleine de bruit et de fureur ; tout ça est très exagéré. Mais elle nous échappe complètement, voilà tout.

    Par contre, maintenant, je vais être sérieux et véridique en affirmant que la vraie première fois n’est peut-être pas la première fois. Où alors, qu’il y a des tas de premières fois. Une de mes première fois eut peut-être lieu, en réalité, après avoir vu le film « L’empire des sens ». Je me rappelle avoir vu ce film (jamais revu depuis) avec une jeune amie. Nous sortîmes de là les yeux brillants, rivalisant d’approbation enthousiaste. C’était un aveu. Certes, nous ne mîmes jamais en pratique la scène ultime, qui implique l’usage d’un couteau de cuisine, et qui demande à l’homme une certaine abnégation. Mais nous découvrîmes ensemble des horizons nouveaux et insoupçonnés. Pendant au moins six semaines, nous nous crûmes, elle et moi, de terribles libertins. Nous nous adonnâmes studieusement à toutes les aberrations et toutes les gentilles extravagances que nous n’avions jusqu’alors jamais osé concevoir (ou réclamer). Un soir, je fis rire jusqu’aux larmes un copain à qui je confiais, très sérieusement : « Ce que je voudrais maintenant, avec elle, c’est …. ». Je vous laisse deviner. Mais n’est-ce pas adorable ? Et ce n’est pas des blagues. (Mais est-ce vrai ? Etait-ce bien ainsi ?)

    Cela prouve, en tout cas, que des premières fois, il n’y en a pas qu’une. Je puis affirmer qu’il y eut, pour moi, diverses premières fois. C’est peut-être même l’essentiel de ce que j’ai à dire. Le nombre de mes premières fois, si vous voulez une fourchette, se situe quelque part entre une et mille et trois. (Ça vous va ? Vous avez votre compte ?)

    Ce qui m’amène à citer à nouveau Brassens : « Elle est la dernière que l’on oubliera, la première fille qu’on a prise dans ses bras. » Et j’aime beaucoup Brassens, mais là, je ne suis pas d’accord du tout avec lui. Je l’affirme solennellement : elles sont toutes la dernière que j’oublierai. Y compris celles avec qui il n’y eut jamais de première fois.

  • Rien de nouveau

     

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    ‎"A l'ouest rien de nouveau" de Erich Maria Remarque.
    L'un des livres références sur la Première Guerre Mondiale. Il a le mérite, pour nous, de nous faire découvrir le côté allemand de la guerre d'une part et surtout, il est universel : horreur de la guerre des deux côté, pas voulu par les comabattants qui ne font que leur devoir, servir leur patrie pour les généraux !
    Il s'agit du témoignage d'un soldat allemand, dans sa vie quotidienne.
    Quatrième de couverture : "Quand nous partons, nous ne sommes que de vulgaires soldats, maussades ou de bonne humeur et, quand nous arrivons dans la zone où commence le front, nous sommes devenus des hommes-bêtes"
    La moral, dans les derniers paragraphes du livre est ahurissante par sa vérité et sa cruauté : un homme meurt sur le front, comme beaucoup d'autres depuis le début du conflit, mais ce n'est pas grave pour les décisionnaires qui clament à la radio "A l'ouest, rien de nouveau".

     

  • Dingue, non ?

     

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    L'Europe et l'Afrique vues de nuit grâce à une photo prise par un satellite.
    La nuit, lorsque vous dormez, la terre, elle, vit par l'activité humaine nécessitant jour comme nuit un éclairage intensif de notre ciel : voilà le résultat ! Dépenses inutiles et pollution visuelle dégradant notre espace d'observation d'un côté ; et de l'autre une consommation énergétique en croissance continue.
    Autre contraste : celui entre un monde développé en frénésie permanente et des pays plus pauvres où l'urbanisation n'a pas atteint un seuil de non limite où la folie règne ! Dingue, non ?

     

  • La peur est dans la pensée.

     

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    La peur est dans la pensée.
    La pensée est le penseur, l'esprit, le "moi". La peur est donc le "moi". Je suis la peur !
    La peur n'est donc pas une émotion en dehors de moi que je puisse contrôler. Si j'essaie de contrôler je crée une dualité "moi-ici" et "la peur-la-bas". 
    Il y a donc conflit !
    Tandis que lorsque je réalise que je suis la peur, je ne cherche pas à la contrôler puisque c'est ce que je suis !. Je l'observe alors sans conflit. Et elle se dissipe !
    La prochaine fois que vous avez peur observez d'où vient cette peur (on ne parle pas ici d'un effroi soudain mais par exemple la peur du voleur, la peur de la faillite, la peur du noir, des araîgnées...)
    Vous pouvez remplacer le mot "peur" par jalousie, envie, colère, avidité, etc...

     

  • Hypocrisie ou politiquement correct.

     

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    Maintenant dans notre société, il est recommandé d’abuser d’euphémisme. Ainsi, un chat n’est plus un chat. L’aveugle n’est plus aveugle, il n’est seulement que non-voyant quant au sourd (qui ne se dit plus), il n’est que malentendant. Que de beaux angélismes.
    Impossible de recruter une femme de ménage, mais de nombreuses techniciennes de surface continuent de servir avec toujours autant de peine une certaine « classe » aisée. Finis les éboueurs et les laveurs de carreaux, place à présent aux professionnels de l’hygiène et de l’environnement. Le nomade devient un monsieur qui voyage et le clochard n’est plus au ras des caniveaux…
    Pauvre infirme, il n’est plus qu’a mobilité réduite et le demandeur d’emploi n’est plus un chômeur. La personne de couleur, de bon aloi, pour le représentant des forces de l’ordre, qui vient de me verbaliser pour ivresse sur la voie publique (j’avais pris une cuite)… me dit m’avoir contrôler positif, sic !
    Plus de mariage de nos jours mais des foyers recomposés. Nous sommes dans une époque où le verbe est trop ringard, vive le prédicat. Ainsi quand le brave vieillard est dans le troisième âge, parler de pauvreté est indélicat. Figurez-vous chers ami(e)s que le nain est de petite taille et les prisons ne sont que de simples espaces carcéraux. Les femmes et les enfants morts dans des guerres de plus en plus nombreuses ne sont quant à eux que des dégâts collatéraux.
    Eh oui, chers ami(e)s, d’incivilité à longue maladie et de mixité sociale à contre vérité, nous baignons constamment dans une hypocrisie entre langue de bois et imbécillité…

  • Je veux un héros.

     

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    « Mesdames et messieurs, bonsoir, merci de nous avoir rejoint sur votre journal du vingt heures. Voici les titres de l’actualité : - C’est désormais officiel, Jason a trompé sa compagne, Manuela, au bout du troisième jour sur l’Ile de la Déraison, trois adolescentes se suicident après l’échec de Tommy de la Star Lobotomie. Le Président de la République change une nouvelle fois de conseiller en communication. Ce dernier travaille actuellement sur un one man show, et a adopté un nouveau look, plus branché. De la vache folle dans les raviolis, c’est ce qu’à révélé un contrôle sanitaire auprès du leader français du marché des pâtes, mais selon ce dernier, aucun risque n’est à craindre pour le consommateur. Nouvelle fuite d’uranium sur la centrale nucléaire de Tricastin, là encore, malgré les quelques centaines de poissons retrouvés morts autour du site, le responsable affirme qu’il n’y a aucun danger pour l’homme. Quatre cent morts, c’est le lourd bilan d’un attentat à la bombe à Calcutta en Inde : Pour Al Quaïda tapez un, pour E.T.A tapez deux, pour Action Directe tapez trois. Tous ces titres vous seront développés à vingt deux heures après une courte page de publicité »…
    En fait, je suis amoureux du passé, de ces instants perdus, où la jeunesse permettait tous les rêves. A l’époque, pourtant, l’avenir ressemblait à un saut d’obstacles sans mode d’emploi, dont je ne voyais pas la fin. Malgré cet angoissant brouillard, si j’avais pu, j’aurais volontiers accéléré le temps pour prendre mon envol, pour voir la tête de celle qui m’accompagnerait , pour vivre la folle aventure de l’âge adulte. A l’heure où, la tête plongée dans les magazines, je fantasmais sur d’inaccessibles icônes de la Pop, où la vie se résumait à préparer des examens et à échafauder des plans pour sortir avec les pré-pubères de nos rêves. Le monde m’appartenait. Je n’en avait pas encore découvert la noirceur. Enveloppés d’un drap de candeur, je n’avais pas décortiqué le machiavélisme du monde environnant, qui débute dans les salles de classe et galope tout autour du globe. L’aventure humaine c’est plutôt violent parfois.
    Je promène mon corps affamé d’imprévu, je ne sais pas où je vais, je crois que je n’ai jamais vraiment su où je voulais aller d’ailleurs. Un vague idéal m’appelle et je le trahis sans cesse.
    Je voudrais militer, gueuler contre la guerre, m’époumoner contre l’indifférence, mais c’est comme dans un mauvais rêve, pas un son ne sort de ma bouche. Paresse, lassitude, éparpillement, manque de courage, un peu tout ça à a fois sans doute …
    Alors je vis avec ma charmante compagne dans son si beau Pays et je râle dans les conversations. Je peste contre cette humanité de « merde » qui se targue d’être au-dessus des animaux.
    Mais je ne fais rien.
    J’écris quelques textes, histoire de laisser des traces, comme la marque du café sur la nappe, mais je suis d’un immobilisme édifiant. Un koala au fond du garage, qui roupille au milieu du gourbi, voilà ce que j’ai l’impression d’être.
    Je souffre vraiment d’imaginer les bleus de ces pauvres gosses martyrs, l’estomac creux de mes frères et sœurs de planète, le bruit des bombes qui crèvent les tympans, mais je ne suis même pas les cortèges à banderoles.
    Les rockeurs gueulent pour moi, ils transpirent mon exacerbation, ils se roulent de colère sur la scène publique. Pourtant, comment végéter quand on sait qu’une partie des hommes se caressent à la machette ?
    Une grande gueule, rien d’autre, comme tous ces soixante-huitards, coincés entre le pavé et l’enclume, bouffant du soufflé au fromage ratatiné.
    La bataille, c’est pour les autres. J’ai pourtant failli en profiter. Les belles idées se sont fait la malle, il reste les images.
    Le derrière vissé sur mon canapé, je regarde mon monde s’écrouler doucement, l’œil bovin. Depuis la révolution, on nous a tellement mâché le travail qu’on ne voit pas pourquoi on lèverait nos petits culs pour aller changer les choses.
    On n’accepte tout, on gobe la pilule sans broncher. Bouffer n’importe quoi, vivre pour acheter, acheter, acheter encore, et trouver ça normal. D’ailleurs ne plus pouvoir acheter déclenche une déprime nationale, comme si c’était une fin en soi, plus importante que l’amour, plus importante que tout le reste. Elevés aux radiations de Tchernobyl, à la vache folle, aux soldes, à la prime de fin d’année. On croit que toutes les injustices, tous les grands scandales vont être percés à jour tellement c’est énorme, mais plus c’est énorme, plus ça passe. 
    Et pendant ce temps, je compte le nombre de carreaux sur mes charentaises, la télé en toile de fond, avec ses propagandes et ses émissions débiles.
    Les moutons de Panurge, Hans le joueur de flûte, je suis en plein dedans, tantôt ovins, tantôt rats, mais, je dors tout de même sur mes deux oreilles.
    Quand y aura-t-il un héros courageux pour me sortir de là ?

     

  • Je suis fasciné par les portes.

     

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    Je suis fasciné par les portes.
    Une porte cache, protège, ferme … tournez la poignée, et tout peut basculer. Il y a devant la porte et derrière la porte.
    Devant la porte, le cœur battant, c’est l’attente, l’espoir, la peur, l’angoisse ou la sérénité. Ce pan mobile qui se dresse devant nous, impassible, on le frappe, on l’effleure, on l’enfonce, on le gratte, on le force. On le martèle de son majestueux heurtoir. On fait les cent pas ou immobile, on patiente, le regard plongé sur les chaussures. Par précaution, curiosité, perversité, on colle notre œil sur le trou de la serrure, unique faille dans cet hermétique paravent.
    Derrière la porte, il y a une histoire, une succession d’histoires. Des êtres sans histoires, des drames, des surprises, des cauchemars, des « pourquoi ? ». Il y a de la vie, ou bien il n’y en a plus. Il y a parfois un passé, des fantômes, un horizon. Il y a un décor, des odeurs. Derrière la porte, on trouve souvent un œil de bœuf par lequel on voit s’avancer un visage déformé par la loupe dans une semi clarté. C’est ce judas qui nous décide à ouvrir … ou pas. Fermer sa porte aux uns, l’ouvrir aux autres : « ma porte est grande ouverte ! ». Derrière la porte il y a un verrou, ou plusieurs, une chaîne pour les anxieux.
    Ouvrir une porte, c’est donner lieu à l’action, c’est entrer, c’est sortir, c’est faire entrer, c’est faire sortir. Franchir une porte, c’est quelquefois pour toujours.
    Toute la question, c’est d’en posséder la clef…

     

  • Un ami.

     

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    Quelqu'un vient un jour trouver Socrate, le grand philosophe grec et lui demande:
    - Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?
    - Un instant, dit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer le test des trois passoires.
    - Les trois passoires ?
    - Oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
    - Non. J'en ai entendu parler.....
    - Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons le filtre avec la deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?
    - Ah non. Au contraire.....
    - Donc continua Socrate, tu veux me raconter de vilaines choses sur lui et tu n'es pas sûr si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste la passoire de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?
    - Non, pas vraiment....
    - Alors conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

     

  • L’économie est absurde.

     

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    Quand je pense à la Grèce, je pense à Socrate, à Platon, à Aristote. Je pense à la République, à ce Vème siècle avant J.C, tellement riche, à Athènes et puis aux colonnes, aux statues, aux temples. Et à la mythologie. Ces histoires tellement fortes qu'elles brillent toujours dans mes yeux et dans mon imaginaire.
    La Grèce, j’y suis allée. Et bien sûr, je la rêve et je l'idéalise. Avec l’Égypte, Rome, les temples Incas, les palais indiens, les estampes japonaises, la grande littérature, la grande musique, la Grèce est un des trésors de l'humanité. Une des merveilles du monde. Un véritable patrimoine mondial de l’humanité.
    Aujourd'hui, on nous raconte que la Grèce est en faillite. Ce pays riche d'une fortune inestimable est en faillite…
    C'est tout simplement impossible. Imaginez le prix de l'hypothèque sur le Parthénon, sur la Vénus de Milo, sur la Victoire de Samothrace, sur le Groupe du Laocoon, sur Spartes et sur Delphes, sur les œuvres d'Homère, sur les découvertes de Ptolémée ou d'Hippocrate...
    Mais voilà, nos économistes ne connaissent pas le prix de la beauté...

     

  • Il était une fois.

     

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    ‎"Il était une fois un jeune guerrier qui prit un oeuf dans le nid d'un aigle et le mit à couver dans la basse-cour. Quand l'oeuf vint à éclore, le petit aigle sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses compagnons. Un jour, regardant en l'air, il vit un aigle qui planait au-dessus de lui. Il sentait ses ailes frémir et dit à un des poulets : "comme j'aimerais en faire autant". "Ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut". Honteux de son désir, le petit aigle retourna gratter la poussière et il ne remit plus jamais en cause la place qu'il croyait avoir reçue sur cette terre".

    "Il y a quelquechose de pire dans la vie que de n'avoir pas réussi, c'est de n'avoir pas essayé" ( F. Roosevelt)

     

  • Exister autrement.

     

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    Après les événements que nous vivons... Une réflexion à faire... Des questions à se poser????
    L'histoire ci-dessous est particulière et individuelle... Elle ne peut servir de modèle à l'ensemble...( belle utopie!)
    On pourrait tout de même retenir que l'abondance de tout ne fait pas le bonheur et qu'il est bon de donner ou se débarrasser de ce qui ne nous sert plus...sans pour cela polluer notre environnement par un excès de consommation inutile !
    Se prendre en charge sans être trop assistés!!!

    En 1989, Heidemarie Schwermer, une professeur fin quarantaine, émergeant d'un divorce difficile, décide de déménager avec ses deux enfants en ville à Dortmund, dans la région du Rhin en Allemagne.
    Elle nota immédiatement que la population des sans-abris était en croissance constante . Sa réaction immédiate fut d'être choquée : "Ce n'est pas normal, il faut faire quelque chose"; elle a donc lancé ce qu'on appelle en Allemagne un Tauschring, un espace où les gens peuvent échanger leurs compétences ou leurs possessions, une zone sans argent, où une coupe de cheveux peut être échangée contre des réparations mécaniques, où un grille pain sera échangé contre un manteau. Elle appela cet espace Gib und Nimm (Donner et prendre).
    Cela avait toujours été la croyance de Heidemarie que les sans abris n'avaient pas juste besoin d'argent pour re-entrer dans la société, mais qu'en leur redonnant une estime de soi malgré les dettes, le manque de travail ils retrouveraient leur place dans le monde."Même quand tu n'as rien, tu vaux beaucoup" dit elle souvent.
    Mais les sans abris de Dortmund ne participèrent pas beaucoup au "Donner et prendre", peu utilisèrent le Tauschring, et certains lui jetèrent même à la face qu'une femme de la classe moyenne avec une éducation comme la sienne ne pouvait pas comprendre les circonstances de leur déchéance sociale. Au contraire, ce furent les chômeurs et les retraités qui commencèrent littéralement à inonder son Tauschring, avec des tonnes de matériel inutilisés depuis des années dans leur maison, ou des compétences qu'ils n'exerçaient plus. Des coiffeurs retraités qui échangent une coupe de cheveux contre une réparation électrique, des profs retraités qui donnent des leçons privés en échange de sortie pour leur chien, le point étant que jamais une seule pièce de monnaie ne fut échangée.
    Le succès du Tauschring fit poser à Heidemarie de nouvelles questions sur elle-même et sa manière de vivre.
    "J'ai commencé à réaliser que j'avais beaucoup trop de choses inutiles. J'ai alors décidé que je n'achèterais quelque chose que si je donnais quelque chose , c'est comme ça que j'ai commencé. Puis j'ai pensé à ce dont j'avais réellement besoin et je me suis rendu compte que je pouvais fonctionner très bien en vêtements par exemple avec ce que j'accroche sur 10 porte manteaux , donc j'ai donné le reste. j'avais tellement de choses superflues, c'était fou !"
    Après quelques temps, c'est sa vaste collection de livres qu'elle remarqua dans sa maison , donc un jour elle marcha jusqu'à une bouquinerie usagée avec sa bibliothèque au complet.
    "J'ai pensé que donner mes livres était une bonne chose, j'adore les livres, mais il me fallait les sortir. Ils ne me manquent pas, ce qui me surprend toujours, je voulais revenir à l'essentiel".
    Ces prises de conscience provenaient en partie après ces séances de psychanalyse, qu'elle suivait suite à son divorce.
    "C'était une année difficile, se souvient elle. je pleurais à chaque session, mais en bout de compte, je voulais juste vivre plus simplement, et être plus heureuse .."
    Elle a donc commencé à suivre des cours pour devenir elle aussi psycho-thérapeute afin d'aider d'autres personnes. d'autres choses vinrent s'ajouter à ces changements. Elle commença à faire de la méditation, et bientôt réalisa à quel point elle était insatisfaite de son travail. "J'étais tout le temps malade, et n'avais pas encore fait la relation entre mes symptômes physiques et mon mécontentement au travail".
    Donc, en plus du Tauschring et de ses cours en psycho-thérapie, elle commença à expérimenter d'autres types de travail.
    "J'ai travaillé dans une cuisine au salaire minimum et les gens n'arrêtaient pas de me dire quel dommage d'avoir étudié à l'université pour faire ce genre de boulot ! Mais moi je répondais, pourquoi un professeur ou un thérapeute devrait avoir plus de valeur qu'une cuisinière ?"
    Plus elle vivait libérée des choses, et plus elle devenait heureuse. En 1995, toujours impliquée dans le Tauschring, elle commença à échanger de l'hébergement contre des travaux ménagers... Elle n'achetait plus rien...
    "Quand j'avais vraiment besoin de quelque chose, on dirait que cela me tombait dessus dans la vie."
    En 1996, elle décide d'aller encore plus loin, et prend la décision la plus radicale de sa vie : vivre sans argent. Elle a donné son appartement , renoncé à son travail de prof, et a commencé à vivre en nomade, bougeant de maison en maison, en échange de petits travaux. Elle s'était donné 12 mois comme période de tests, mais en bout de compte elle a tellement aimé ça qu'en 2011, à 67 ans, ce n'est pas fini.
    "La Vie est devenue de plus en plus belle, je ne pourrai jamais plus revenir en arrière, j'ai tout ce qu'il me faut, un sens de la Joie profond, et physiquement je me sens en pleine forme ".
    Elle a des économies d'urgence ( 250/200 euros) et donne tout l'argent qu'elle peut gagner .Elle collecte sa retraite pour se payer ses billets de trains et donne le surplus. Elle n'a aucune assurance médicale et a donc développé sa propre méthode d'auto-guérison.
    "Quand j'ai mal quelque part, je mets mes mains et je me dis que j'ai le pouvoir de me guérir moi même .. mourir ? je me suis déjà préparé à mourir plusieurs fois .. il est arrivé que je pensais que ça y est, je vais mourir, et hop, je me levais la journée d'après en pleine forme !"
    Son monde tient dans une valise à roulette et un petit sac à dos. Pas de photographies. "Je n'en ai plus besoin". Elle a eu quelques relations amoureuses :
    "Je peux tomber en amour, mais me demander de rester dans une maison avec quelqu'un, impossible". Elle a écrit deux livres racontant ses aventures et donné les royalties, a déjà été invité à la TV au milieu de millionnaires et gagnants de loto où tout le monde fut renversé par cette dame qui avait tout donné. " je n'aime pas passer à la télévision, cela me rend nerveuse, mais au moins je peux toucher beaucoup de monde."
    "Je me vois comme plantant des graines dit elle. Peut être que des gens vont me rencontrer et décider de consommer moins, ou d'autres vont méditer, le point étant qu'il est possible d'avoir un autre type de société . Je voudrais que les gens se demandent : mais de quoi j’ai réellement besoin, comment est ce que je veux réellement vivre ? chaque personne devrait se demander qui elle est , et où elle veut aller, ce qui va automatiquement créer une recherche en soi ... nous vivons comme nous vivons parce que nous suivons le système, nous achetons tout ce que nous voulons, mais en fait nous n'avons pas besoin de toutes ces choses, il est ridicule de penser que ce système est le seul possible."
    Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur, il ne dépend que de nous...

  • Les sens !

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    Les sens, essence de l'indécence ? ou
    L'indécence, essence des sens ?
    Gourmandise, quand tu nous tiens...

  • C'est l'histoire d'un mec...

     

     

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    C'est l'histoire d'un mec qui affectionnait les voyages. En Afrique. Pas de voyages sans valise, n'est-ce pas ? Il avait eu pour mentor une sorte de chanoine (en apparence) qui d'ordinaire rasait les murs. Il apprit à en faire autant. Le chanoine mort, il prit tout naturellement la succession. Le temps passe... arrive la présidentielle de 2007. Il semble que l'homme aux valises (pleines) change decandidat (toujours de droite, hein ?)
    L'élu de 2007 lui pique sur le revers la décoration d'honneur. Il ne l'avait pas volée ! Puis il se sent délaissé par le nouveau pouvoir... Frustrations.
    C'est alors que sa conscience le tarabuste, il faut absolument qu'il la soulage ! Et il avoue publiquement ses turpitudes passées : le contenu des valoches !! (en dollars). C'est tellement simple, l'information...

     

  • Oui, c'est bien la reprise...

     

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    Eh oui, c'est la reprise
    Mais pas la mienne, gniark, gniark, gniark ...
    Malheureusement pour elle, c'est mon amour qui devra reprendre le chemin du bureau dès demain matin. Quand à moi, je vais reprendre mon quotidien organisé autour d'une seule et même doctrine : "je fais que ce que je veux !". 
    Vous êtes jaloux ? Je vous comprends ... Si j'étais vous, je le serais.
    Au-delà de la moquerie sadique, il s'agit ici de mes semaines de "repos-égoïste-adviendra que pourra", et je compte bien profiter de ce temps qui m'est imparti et en faire une partie de plaisir à chaque instant et ce pendant encore des années...
    Concernant les différentes rentrées de mes amis, et de mon amour, je vous le promets avec toute la sincérité qui me caractérise, je vous souhaite vraiment beaucoup de courage pour vous relancer sur les rails de vos durs labeurs. 
    Allez, sans rancune ...

     

  • Je suis fatigué !

     

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    Chers Amis, 
    Je ne déprime pas soyez sans crainte, je reviens de vacances. J'ai trouvé que ce texte développait exactement les réalités que nos gouvernants et autres ''assimilés'' nous font vivre. Quand à l'analyse que je fais de cette situation, comme mon ami Jean-Pierre, je préfère la garder pour moi mais soyez certains comme le dit la chanson : un jour viendra où les traîtres paieront ……. 
    Bonne journée à tous 


    Je suis fatigué ! J’ai 62 ans. J’ai travaillé, à l’école d’abord, pas trop mal ; puis comme officier dans cette armée française qui a été tant vilipendée par la gauche et méprisée par la droite jusqu’à ce jour de 1981 où Mr Mitterrand a été élu président de la république, jour globalement funeste à mon sens, mais qui a eu au moins l’avantage d’amener un peu de raison dans la tête de ses partisans et calmer leur antimilitarisme inné. Ne m’étant pas engagé pour faire fortune, je me suis contenté de la solde versée par la République et, si je n’ai pas toujours vécu confortablement, je n’ai globalement pas été matériellement malheureux. Les semaines de travail étaient longues sans « 35 heures ni RTT » ; sans même évoquer les nombreuses charges diverses de service, non compensées pendant très longtemps. C’était comme ça ; peu s’en plaignait vraiment. Je n’ai pas hérité de biens substantiels ; ma position professionnelle et sociale ne m’a pas été donnée non plus ; j’ai travaillé pour ça. Au soir de ma vie, je suis fatigué. 
    Je suis fatigué de m’entendre dire que je dois partager ce que j’ai avec des gens qui n’ont pas mon éthique de travail. Fatigué de constater qu’en permanence nos gouvernements, de quelque bord qu’ils soient, me prennent de l’argent pour donner à des gens trop paresseux pour travailler, ou même à des étrangers normalement sans aucun droit d’être ici, et qui gagnent plus ici en ne faisant rien que chez eux en travaillant. 
    Je suis fatigué d’entendre dire qu’il y a de plus en plus de familles surendettées dont je dois payer les dettes parce qu’elles n’ont pas eu le bon sens d’adapter leurs dépenses à leurs ressources, et que l’état, au siècle de l’informatique, n’a pas été capable d’imposer un contrôle a priori des emprunts sollicités, ce qu’un simple croisement des fichiers permettait de faire, depuis longtemps. Bien sûr je veux bien aider ceux que le sort a brutalement frappés : chômage, maladie grave… . Mais ce n’est pas le cas de la majorité des personnes concernées. Je suis fatigué de m’entendre rappeler combien la France va mal, par la faute bien sûr de la droite, par des socialistes (ou apparentés) millionnaires comme Mrs Fabius, Strauss-Kahn (avant la chute), Noah, Berger, Mmes Bouquet, Balasko etc…, et fatigué de recevoir des leçons des mêmes, qui appellent de leurs vœux une France ouverte à tous alors que tant d’entre eux résident à l’étranger pour ne pas payer leurs impôts en France. Dans 20 ans ou 30 ans, si on continue à les suivre comme on le fait déjà, nous aurons l’économie d’un pays sous développé, la liberté de la presse de la Chine, la violence du Mexique, et la même tolérance vis à vis des Chrétiens et des Juifs que l’Iran. 
    Je suis fatigué du comportement hégémonique des syndicats qui ne représentent pas grand monde mais n’hésitent pas à paralyser tout le pays pour satisfaire des intérêts purement corporatistes, pour beaucoup hors du temps, sans strictement aucun souci du bien de la collectivité. 
    Je suis fatigué d’entendre dire que l’Islam est une religion de paix quand à longueur d’année on m’apprend les meurtres perpétrés pour « l’honneur familial », les égorgements publics, les émeutes déclenchées sous le moindre prétexte, les attentats meurtriers perpétrés là où le maximum d’innocents peut être tué. 
    Je suis fatigué que dans les mosquées installées chez nous on prêche la guerre sainte ordonnée par Allah, guerre qui aura l’avantage de sauver l’âme du Juif ou du Chrétien, assassiné parce qu’il ne « croit pas », en même temps qu’elle sauvera celle de son assassin ; pourquoi se priver dans ces conditions. 
    Je suis fatigué que l’on tolère la transformation insidieuse de ma civilisation sous les coups d’une autre qui ne la vaut pas ; fatigué d’entendre des socialistes (encore eux) envisager l’apprentissage de l’Arabe aux professeurs des écoles pour faciliter les contacts avec les enfants de l’immigration qui ne trouvent pas notre société à leur goût et en refusent même l’histoire. Fatigué de voir que l’apprentissage du Français, qui est la langue donc le ciment de la nation depuis François 1 er , devient une exigence secondaire que l’immigrant n’a plus le devoir d’apprendre devenant non plus un immigrant mais un colonisateur. 
    Je suis fatigué que l’on me prône les vertus de la diversité alors qu’elle dissout la nation, et qu’en son nom on en arrive à ériger en système la discrimination positive qui fait que le particularisme racial, religieux ou social suffit à compenser les insuffisances individuelles, créant ainsi une injustice vis à vis des individus « ordinaires ». 
    Je suis fatigué que notre tolérance vis à vis des autres cultures nous amène à considérer comme normal que l’Arabie Saoudite finance chez nous des mosquées, où l’on prêche la haine de l’Occident, avec les subsides qu’elle tire du pétrole que NOUS Occidentaux avons découvert et mis en exploitation, et que NOUS lui achetons, alors qu’elle proscrit sur son sol la construction d’églises et synagogues. 
    Je suis fatigué d’entendre à longueur de temps que je dois diminuer mes émissions de CO2 parce que c’est « bon pour la planète », alors que la Chine inaugure deux à trois centrales thermiques par semaine.
    Je suis fatigué de m’entendre dire que notre tradition d’asile nous oblige à accepter tous les miséreux de la planète et à payer pour eux, même quand ils sont clandestins ou n’ont jamais travaillé ni cotisé un centime chez nous ; et je suis encore plus fatigué de constater que nos personnages politiques, de droite comme de gauche, trouvent apparemment ça très bien puisqu’ils ne font rien pour y remédier quand ils sont au pouvoir, ou approuvent quand ils sont dans l’opposition.
    Je suis fatigué d’entendre tous ces gauchistes, pas tous extrêmes, ces affidés de tous les « SOS racismes » que ne concerne pas le racisme anti blanc, tous ces journalistes angéliques, pratiquer la culture systématique de l’excuse pour tout comportement anti social, anti national, anti Chrétien ou anti Juif, souvent très violent, et réclamer toujours plus de traitement social des conditions de vie de la canaille, en oubliant que s’ils sont chez nous c’est que leur sort leur paraissait meilleur que chez eux où ils se garderaient bien de retourner, et où ils n’oseraient pas brûler les voitures par centaines chaque année de crainte de représailles du même niveau que leur démence, que nous, nous subissons et tolérons. 
    Je suis fatigué de tous ces discours qui cherchent à me convaincre que mon pays n’a jamais rien fait de bien dans le passé, qu’il doit s’excuser de tout, de l’esclavage, du colonialisme, des guerres napoléoniennes, de son passé judéo-chrétien, des croisades (en oubliant que l’Islam conquérant les avait devancées de quatre siècles). 
    Je suis fatigué des Français je crois ; prétentieux, hâbleurs, naïfs mais donneurs de leçons, égoïstes, assez lâches et finalement pas sérieux. 
    En revanche je suis heureux d’avoir 62 ans, des enfants et petits enfants magnifiques. 
    Je ne verrai pas le monde que nous préparons consciencieusement par veulerie. Mais je plains sincèrement mes descendants. 
    Note : l’idée de ce texte, dans sa forme, m’a été donnée par un texte d’un Américain, Robert A. Hall, qui est semble t-il dans un état d’âme comparable au mien vis à vis de son pays. 
    Merci d'y penser !

     

  • L'île de Ré ! C'est fini pour cette année…

     

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    L'île de Ré ! C'est fini pour cette année…
    15 jours face à l’océan, c'était vraiment bien mais voilà tout a une fin !
    Entre farniente et balades, ce fut un séjour très agréable ... Rires, apéros, fruits de mer, plages et baignade, shopping... L'emploi du temps fut chargé en occupations délicieuses et typiquement vacancières.