La fameuse LEM (loi de l'emmerdement maximum)

La LEM ou les probabilités temporelles des éventuelles origines des lois de Murphy.

Bien des choses nous dépassent et nous sommes loin de comprendre ne serait-ce que les grandes lignes de l’univers qui nous accueille. Mais grâce à certains d’entre nous dont l’intelligence et l’agilité d’observation étaient manifestement incroyables (et parfois avec l’influence d’une bonne dose de hasard), nous sommes parvenus à donner des explications, si incomplètes ou approximatives soient-elles, aux choses les plus complexes dont nous avons vaguement conscience. Ne perdons quand même pas de vue que bien des choses restent cachées à notre sens de la perception qui est, reconnaissons-le, incontestablement atrophié.

Parmi les grandes découvertes qui ont éclairé l’humanité, nous pouvons faire mention de la gravité. L’essence même de cette force invisible réside dans le fait que toutes choses s’attirent mutuellement. Pour donner une définition plus exacte, il faut le formuler ainsi : « La gravitation est le phénomène d'interaction physique qui cause l'attraction réciproque des corps massifs entre eux, sous l'effet de leur masse ». Les trucs lourds attirent les trucs légers.

Cette découverte fut faite dans la deuxième moitié du XVIe siècle par un type dénommé Isaac Newton et qui selon la légende aurait découvert ça alors qu’il réfléchissait assis au pied d’un pommier. Je pense surtout qu’il avait trouvé une bonne excuse pour s’esquiver de tâches importantes pour aller pieuter tranquille à l’ombre d’un arbre. Mais comme il est inévitable d’être dérangé quand on fainéante, le fruit du savoir s’abattit sur sa tête et son esprit endormi fut frappé de cette incroyable idée.

Nous pouvons aussi mettre en avant, dans les grandes inventions, les théories de la relativité générale et restreinte. Ces découvertes au nom ô combien abscons qui font écho à la célèbre formule E=Mc² (Énergie = Masse multipliée par célérité (vitesse de la lumière) au carré) furent établies par l’un des grands cerveaux de l’humanité : Albert Einstein. Avec sa coupe de cheveux discutable et sa propension étonnante à tirer la langue quand on le prenait en photo, cet homme imposa au monde de la physique une nouvelle vision de l’univers. En appliquant sa célèbre formule E=Mc², imaginez un instant l’énergie que l’on pourrait produire avec un kilo de Nutella. Nous pourrions produire 9 × 1 016 joules avec ce kilo de pâte à tartiner, soit l’équivalent de deux ans de production énergétique d’un réacteur nucléaire d’une puissance de 1 400 mégawatts. Pour les rares personnes sur terre qui ont une notion approximative de ce que cela peut représenter, ça laisse rêveur. Pour les autres, ça nous fait une belle jambe. Les énergies sont toujours aussi onéreuses.

Il ne faut pas non plus oublier la physique quantique qui a une part relativement importante dans la compréhension de l’univers. Pour les profanes, je précise qu’il ne s’agit en rien de quelques obscurs chants religieux. La mécanique quantique n’a strictement rien à voir avec les cantiques des messes dominicales. Bien qu’à l’instar des chants formulés en latin la compréhension de la mécanique quantique relève du tour de force et les risques d’une entorse au cerveau guettent toutes personnes se penchant sur le problème. Généralement ça concerne des petites particules, des probabilités ondulatoires et des chats à la fois morts et vivants qui sont enfermés dans des boîtes.

Il y a bien évidemment d’autres grandes inventions qui ont changé la face de l’humanité telles que la roue, le fil à couper le beurre ou encore le papier WC, mais leur importance est à ce jour révolue et toutes les questions pouvant tourner autour d’elle ont été résolues.

Je vous vois là déjà anesthésiés par cet exorde, complètement perdus dans ce flot de noms compliqués qui vous donnent des sueurs froides à la seule pensée de revivre de près comme de loin quelques minutes des cours de physique que vous enduriez à l’école. Nonobstant le fait que les expériences avec le matériel fourni en cours étaient quand même assez marrantes, il est incontestable que cette matière scolaire n’était le Saint Graal que de quelques monstres qui habitaient le fond des classes près des radiateurs ou le devant du bureau du professeur et qui se faisaient une joie de voir arriver une interro sur les portes logiques en électronique.

Mais passons ces théories physiques effroyablement inintelligibles et reportons notre attention sur un fait, même s’il est tout aussi obscur, qui nous touche plus directement.

Depuis la nuit des temps nous subissons les effets d’une navrante et inéluctable loi. Pour bien comprendre de quoi nous parlons, faisons un petit voyage dans le temps pour nous rendre peu après l’aube de l’humanité.

L’homme se redresse en tentant de faire sa place dans cette nature hostile et joue des coudes sur l’échelle de l’évolution avec des créatures telles que les mammouths, les tigres à dents de sabre, ou encore le dodo.

Prenons un premier cobaye. Ce futur humain (car il n’est pas encore l’homo sapiens que nous sommes) est né quelques part dans l’une des nombreuses plaines eurasiennes. Nous l’appellerons Rahan. Le lexique des prénoms à l’époque n’était pas aussi varié qu’il l’est aujourd’hui.

Rahan comme tous les matins quand il se lève, éprouve le même besoin de manger. La nourriture de l’époque a contrario de la nôtre, a la fâcheuse tendance à fuir dès qu’il s’en approche. Il n’est donc pas aisé de se remplir la panse autant que le besoin s’en fait sentir. Pour pallier ce problème Rahan et ses pairs ont inventé des outils qui influent directement sur la capacité dont fait preuve la nourriture à prendre la poudre d’escampette. Des lances, des sagaies et autres projectiles contrecarrent généralement les plans de fuite du repas du midi. Encore faut-il parvenir à réunir toutes les conditions propices à un magnifique lancer dans la cuisse du futur repas. Et là se trouve tout le problème.

Rahan depuis plusieurs jours connaît une guigne pas possible dans ses chasses. Il y a quelques jours alors même qu’il s’apprêtait à tuer une magnifique biche, un coup de tonnerre retentit alors que le ciel était vierge de nuages. On appelle ça les éclairs de chaleur. Ce qui fut navrant sur l’instant c’est que sur les 86 400 secondes que compte une journée, il a fallu que le tonnerre frappe à la seconde même où notre cher Rahan lançait sa lance. La biche effrayée par le retentissant grondement parvint par chance à éviter le projectile.

Le lendemain, alors que Rahan continuait à parcourir la plaine à la recherche d’un repas, il tomba inopinément, au détour d’un buisson sur une biche surprise par son arrivée. La confusion de l’instant l’empêcha de faire quoi que ce soit si ce n’est de lancer sa lance dans le vide et regarder partir au loin son unique repas. Rahan avait passé la plus grande partie de la journée en faisant preuve d’une grande vigilance et les quelques secondes de relâchement lui avaient coûté une nouvelle fois le goût amer de la déception.

Le lendemain, dans la plaine vierge de buissons et d’arbres pour se cacher, il mit près de deux heures à se mettre à portée de tir d’une belle proie. Il avait rampé avec beaucoup de précaution et fait montre d’une grande furtivité. C’est au moment de projeter sa lance qu’il marcha sur la seule et unique branche sèche qui se trouvait dans les 50 000 ha de la plaine herbeuse.

Au bord de la dépression nerveuse, devant l’accumulation des lamentables échecs qu’il essuyait et sous le courroux sans pareil de sa femme qui l’engueulait de son incompétence, alors que, elle, récoltait un grand nombre de baies, il repartit le lendemain à la chasse. Il mit peu de temps à repérer un repas potentiel, qui ressemblait à s’y méprendre à un cochon. Plus précisément, il s’agissait d’un cochonmouth (race originelle du sanglier actuel). Avec beaucoup de discrétion, il approcha de sa proie. Tout le long de son approche, il avait gardé un œil sur l’arrivée inopinée d’un nuage orageux, sur la présence d’une saloperie de branche sèche sous ses pieds, il avait fait montre d’une grande attention sur le sens du vent, mais c’est au moment où il s’apprêtait à bondir qu’un tigre à dents de sabre jaillit des fourrés pour lui voler son repas. La colère submergea Rahan, ce qui est tout à fait normal quand on sait la malchance dont il a été victime jusqu'à maintenant et surtout quand on sait que les tigres à dents de sabre, appelés aussi smilodons, sont des animaux qui vivaient sur le continent américain et non eurasien. Sur le coup il voulut trucider le félin mais c’est là qu’il se rendit compte qu’au matin il avait oublié sa lance à la caverne et qu’il était comme un con sans rien dans les mains. La journée fut funeste pour Rahan mais très rentable pour le tigre à dents de sabre qui n’avait encore jamais vu un de ses repas se lancer sur lui pour le mordre et le griffer avec des dents et des griffes quasi inexistantes.

Laissons feu notre pauvre infortuné reposer en paix et faisons un bond dans le temps. L’écrit a ça de bon. C’est quand même plus pratique que de se soumettre aux lois physiques qui pour l’instant nous empêchent toute exploration temporelle.

Nous arrivons là à l’époque des grandes civilisations. Contre toute attente, je ne vais pas vous parler des sempiternels Égyptiens ou des Grecs ou encore des Incas. Non. Je vais faire mention du peuple de l’Atlantide. Je vais succinctement vous relater les faits de la disparition de l’île de l’Atlantide (avoir une imagination débordante apporte beaucoup d’avantages, pour ce qui est de la crédibilité ça reste à voir).

Nous suivrons le cobaye numéro deux. Le cobaye numéro deux se nomme Blaton. Précisons que toute similitude de nom avec le créateur du mythe des Atlantes (Platon) est tout à fait fortuite. Blaton est un jeune homme dans la fleur de l’âge et qui goûte tous les jours les plaisirs d’être habitant de l’île de l’Atlantide. Il faut préciser avant toute chose que l’Atlantide n’était pas une île à proprement parler. Généralement une île est une élévation des fonds marins due à une activité volcanique ou tectonique (aucun rapport avec la danse frénétique et désordonnée pratiquée dans les clubs branchés). Ce que personne ne sait à ce jour c’est que l’Atlantide n’est pas une île. C’est en fait une sorte de gros bateau. Certes un bateau gros comme la Corse, mais un bateau quand même. Ce fait pris en compte, on comprend tout de suite pourquoi les différentes légendes qui entourent ce mythe ont du mal à se mettre d’accord sur la localisation exacte de l’île.

Blaton a été nommé à un poste très important de l’équipage de l’île. Il est observateur des courbures événementielles. Pour faire simple, il doit s’assurer que ce qui devrait tourner rond ne tourne pas carré. Aujourd’hui ce poste existe toujours mais sous une autre forme plus communément appelée par nos soins : inspecteur des travaux finis. Il inspecte l’œuvre des travailleurs de nuit qui surveillent l’œuvre des travailleurs de jour. Dans les grandes lignes ce travail consiste surtout à surveiller des cadrans indiquant la pression sur la coque du gigantesque bateau, que tout le monde pense être une île. Mais revenons-en à notre cobaye numéro deux.

Blaton s’éveille donc en cette belle matinée qui, mais cela il ne le sait pas encore, sera marquée par la disparition de l’île dans les profondeurs pélagiques. La veille pour l’anniversaire de sa fille, il lui avait offert à contrecœur un petit chaton. Blaton avait une sainte horreur de ces bestioles ô combien caractérielles. Le chat pour le remercier de l’avoir adopté lui a fait un superbe cadeau durant la nuit en déféquant dans ses pantoufles. Blaton put faire cette fécale constatation en les chaussant à la descente du lit. Après un passage éclair par la salle de bain pour, au sens propre du terme, se décrotter (Oui le peuple atlante avait déjà des salles de bain dans chaque maison à l’époque. Ce peuple, comme le confirme la légende, était très en avance dans le domaine de l’hygiène, de la technologie, etc.). C’est en revenant pieds nus dans le salon qu’il fut victime d’une agression très violente de la part de la table basse et du canapé qui lui fracassèrent, semble-t-il sans raison, les deux gros orteils. Dépourvu temporairement de ses deux jambes pour des raisons tout à fait compréhensibles, il chut lamentablement au milieu du salon, le nez planté dans le second cadeau du chaton. Après quelques jurons bien trouvés pour la circonstance, une promesse aux dieux que le chaton de la discorde ne l’emportera pas au paradis et un nouveau passage à la salle de bain, notre cobaye numéro deux tente de se sustenter afin de tenir jusqu’au prandium ( déjeuner pour les sceptiques, De pram («tôt») et edere (« manger»))... Il est de notoriété publique que les Atlantes étaient un peuple très en avance sur les autres civilisations peuplant la Terre à cette époque. Avec leur disparition soudaine sous les flots beaucoup d’inventions sombrèrent avec eux. Il va de soi que le temps aidant nous avons redécouvert ces inventions. Parmi ces inventions temporairement disparues il fallait compter le fil à couper le beurre, le tapis de bain, le fer à trépasser (on l'a réinventé par la suite mais son utilisation fut toute autre) ou encore la biscotte.

Justement Blaton a pris pour habitude le matin de déjeuner avec des biscottes. Et tous les matins il fait une navrante constatation qui a le don de le mettre dans une colère noire. Plus le beurre est dur, plus la biscotte est friable. Blaton brise donc une demi-douzaine de biscottes avant de parvenir à en faire une. Une fois trempée dans le bol de café (Oui les Atlantes ont déjà le café dans leur vie quotidienne. Vivre à bord d’un bateau a des avantages indiscutables pour ce qui est de la diversité des denrées). La biscotte se défait pour tomber au fond du bol et profite de l’occasion pour asperger Blaton d’une belle giclée du café. Nouvelle tentative de beurrage de biscotte et cette fois une nouvelle loi des plus navrantes s’impose à lui. Blaton s’emmêle un peu les pinceaux et laisse choir la biscotte. La biscotte tombe toujours du côté du beurre. Sa tunique propre du matin, fraîchement tachée par du café en fait les frais.

Blaton abandonne donc l’idée de déjeuner convenablement et part dans la chambre se changer. En retraversant le salon le canapé ne bronche pas mais la table basse lance une nouvelle attaque sur le gros orteil de notre cobaye. C’est à cloche-pied et très en colère que Blaton parvient à la chambre pour se changer. Mais là puisqu’une série a toujours du mal à trouver une fin, sa femme a mis à laver toutes ses tuniques. Blaton part donc avec sa tunique tachée au travail.

Je vous ferai grâce des nombreux petits incidents qui jalonnèrent le chemin vers le travail de notre cobaye. Non pas qu’il ne représente aucun intérêt pour cet article mais, il vous sera très simple de les connaître en observant de près tous les petits incidents qui jalonnent votre propre chemin tous les jours.

Une fois arrivé à son poste, Blaton constate que c’est la catastrophe. Le veilleur de nuit a été malade et personne ne l’a remplacé. Les compteurs de pression s’affolent, le bateau est au bord du naufrage. Il ne reste qu’une seule solution pour sauver l’île, Blaton doit utiliser le levier d’urgence (dans les histoires, il y a toujours un levier ou un bouton qui permet de stopper la catastrophe en cours et de tout remettre en ordre). Seulement le levier possède deux positions. S’il active le levier dans le bon sens l’île sera sauvée. S’il se trompe, c’est la fin. Pas le temps d’appeler les supérieurs, il faut agir. Blaton se précipite sur le levier et constate sans grande surprise que les inscriptions faisant détail de l’effet de la position sont effacées. Dans différentes pièces de théâtre qui ont fait carton, Blaton l’a constaté c’est toujours dans ce genre de situation que le choix de la position se révèle bon. Il pousse le levier, les vannes s’ouvrent et l’eau s’engouffre dans la coque du bateau. Peu avant que l’eau ne le submerge, Blaton lâcha un juron au sujet de cette mauvaise journée et une phrase qui expliquait à la perfection la cause de tous ces petits incidents qui nous pourrissent la vie depuis l’aube des temps.

« Perperam eventurum est quicquid perperam evenire potest. »

Quelques minutes plus tard l’île de l’Atlantide disparut sous les flots avec tous ses habitants et cette phrase clef. Pour la petite histoire. À l’époque, selon le concepteur du projet Atlantide, l’île était totalement insubmersible. Même si elle venait à percuter un iceberg aussi gros qu’elle (ce qui était peu probable puisque les icebergs de la taille de la Corse ne sont pas légions, même à l’époque), il n’y avait aucune raison de s’inquiéter de sa capacité à rester à flot, tant que personne ne poussait le levier de remplissage des compartiments qui est à côté du levier de fermeture des vannes en cas d’incident.

Laissons maintenant le mythe des Atlantes et faisons un bond dans le temps pour atterrir quelque part en 1949 aux États-Unis. C’est à cette période de l’histoire que l’homme redécouvre cette phrase clef énoncée par notre cobaye numéro deux, peu avant sa mort. L’homme qui va marquer l’histoire est Edward A. Murphy Jr.

Cet américain est né quelque part dans la zone du canal de Panama en 1918. À l’âge de 31 ans, alors qu’il travaillait en tant qu’ingénieur dans l’aérospatiale sur un système de sauvetage critique, il eut la révélation. Il énonça cette phrase qui allait pour les années à venir rester comme la base même de cette loi qui nous pourrit la vie.

« Si quelque chose peut mal tourner, alors ça tournera mal. »

La loi de Murphy avait vu le jour.

Dès lors tout s’enchaîna. On énuméra très vite toutes les lois qui s’expliquaient par cette simple phrase perdue depuis l’époque de l’Atlantide. Les lois de Murphy sont connues sous d’autres noms. On parle parfois de « Loi de l’emmerdement maximum » ou de « Loi de la tartine beurrée » mais la nature en est toujours la même. S'il existe deux ou plusieurs manières de faire quelque chose et que l'une de ces manières est susceptible de se solder par une catastrophe, on peut être certain que quelqu'un se débrouillera pour la choisir.

Malgré cette découverte, les lois de Murphy restent un des plus grands mystères de l’humanité. Depuis l’aube des temps nous subissons ses effets sans pouvoir rien y faire. Parvenir à comprendre la nature profonde de cette loi nous permettrait peut-être de vivre plus sereinement sans les petits tracas quotidiens qu’elle représente, mais à ce jour nous n’en savons pas plus.

La loi de Murphy fut traduite dans toutes les langues. Je vous fais part là de quelques traductions selon les différents idiomes que vous pourriez un jour découvrir, si vous ne les connaissez pas déjà.

En français : Si quelque chose peut mal tourner, alors ça tournera mal.

En français du Sud-Ouest : Putaingue, cong si c'teu maîrde a veut pas marcher, hé bin elle ne marechera pas boudiou de dieu.

En français vulgaire : Putain de merde de saloperie de merde quand ça veut pas ça veut pas. Et jamais ça veut !

En ariégeois : Si c't merdouille elle veut pas, elle ne changera pas d'avis, sauf pour pire !

En québécois : Bah si y a de quoi qui a à fouerrer, ben tu peux être sûr que ça va chier c’te cochonnerie-là !!!

En berrichon : C'te chevriotte veut mal tourner et ben vîndiouuuu tu peux ti en ête sûr qu'ça march'ra pas !

En javanais : Savi quavelquave chavose paveut maval tavournaver, avalavors çava tavournaverava maval.

En verlan : Ah oué téma, si y a un quetru qui peut tipar en yecoui, et béh niksamèr obligé té sûr que ça va tipar en yeuq.

En schtroumpf : Si quelque schtroumpf peut schtroumpfer mal, alors il schtroumpfera.

En occitan : Se quicòm pòt mal anar, irà mal.

En basque : Zerbait gaizki atera badaiteke, gaizki aterako da.

En breton : Ma c'hell mond fall un dra bennag, mond fall a raio.

En mathématique pure : Soit B un ensemble contenant toutes les bonnes solutions et une unique mauvaise solution. Quel que soit X appartenant à B, X est la mauvaise solution.

 

LC