La nuit des Zombis.
- Par LESTEL Christian
- Le 02/11/2010
- Dans BLOG
La nuit des Zombis.
« Seul l’amour peut guérir de la haine ».
En réalité, nous sommes dans la nuit des morts-vivants... Oui, vraiment.
Ce n’est pas un film, ou une histoire, mais la réalité : tous ces zombies autour de nous, et qui non contents d’être eux-mêmes morts et vivants, veulent nous attirer dans leur monde d’obéissance absolue, de conformisme et d’aveuglement.
La lobotomisation des humains par le langage vidé de tout sens, l’inversion des valeurs fondamentales, les plaisirs immédiats, la consommation aveugle, le travail abrutissant, les faux prophètes et les lâches, les menteurs, les meurtriers déguisés en héros et adulés en leaders...
Si vous regardez autour de vous, vraiment, avec curiosité et attention, vous les aurez sans doute remarqué : tous ces zombies, tous ces lobotomisés, intelligents et riches, contents et satisfaits, parfois un peu inquiets des rumeurs mais vite rassurés par Claire Chazal et Laurence Ferrari, et par les "Debunkers" : les prêtres de la norme absolue, du dogme unique.
Terrorisme islamique et taliban, Iran nucléaire et hostile, réchauffement climatique, nécessité des vaccins, capitalisme indispensable, évolution darwinienne, un 11 septembre au cutter, un Israël qui ne fait que se défendre (préventivement), et des palestiniens qui terrorisent ...
Une histoire lisse, un conte comme celui de nos enfances, où aujourd’hui, les USA et leurs alliés...sont le Bien, et le reste du monde des barbares à coloniser, à discipliner, à convertir.
Car les zombies sont parqués, placés entre deux lignes qu’ils ne peuvent franchir sous aucun prétexte.
Si par accident ou par un improbable concours de circonstances, ils traversaient la ligne, les prêtres modernes apparaissent, ils ne sont jamais très loin : Claire Chazal, Laurence Ferrari, Jérôme Quirant, Alain Minc (Le Monde), le New York Times, un docteur par ici, un expert par là, des ministres arrogants, des "spécialistes" condescendants... Il y a un « expert » pour chaque domaine, chaque pays, chaque groupe dissident.
Les cerveaux humains, d’ordinaire de formidables machines à penser potentielles, sont vite remis sous clé.
Esprits domestiqués. Emotions domptées. Pensées assimilées. Neurones digérés.
Si vous regardez autour de vous, mais vraiment, avec attention, cette fois, en pleine conscience, avec curiosité, et que vous n’êtes pas un de ces morts-vivants, vous l’aurez sans doute remarqué, cela se voit à leur démarche, pleine de leur soumission, de leur reddition.
Et à leur regard ! Leurs yeux. Eteints, fixes. Il y a plus de vie dans des phares d’une voiture (d’occasion).
Où sont les barreaux, les barbelés, les miradors ? Nulle part, pourtant. Invisibles, en tout cas.
Et ce monde n’a jamais été autant rempli de prisonniers qui tournent eux-mêmes la clé dans la serrure, écoutant les menteurs professionnels, rassurants, et rejetant les amis qui veulent leur prendre la main et les encourager à réfléchir par eux-mêmes.
La vie-mort envahit le monde, avec ses armées de prêtres modernes, d’experts et de spécialistes arrogants ; de Chazals, de Ferraris, de Quirants, d’Attalis, de Bernard-Henri Levys, d’Al Gores, de Bachelots, de voisins, d’amis, de personnes qui ont un avis sur tout mais ne sont prêts à aucune recherche personnelle, l’esprit ouvert à 180°.
Ceux qui ressentent encore l’appel de la conscience et de la vérité, ceux dont le cœur se pince encore devant les atrocités commises dans le monde et devant toutes les guerres menées par le prix Nobel de la paix et de bien d’autres encore, ceux que le siège de Gaza, l’écrasement des chemises rouges, le pillage de l’Afrique et de l’Amérique du Sud, l’annexion du Tibet... touchent encore, ceux qui ne dormiront comme avant que lorsque les vrais meurtriers du 11 septembre, les voyous qui nous gouvernent seront sous les verrous, tous ceux-là ne sont pas plus parfaits, ne sont pas meilleurs, ne sont pas plus courageux ou plus valables que tous les autres.
Mais eux ne sont pas encore morts... - vivants. Pas encore.