MOI - ICH

Bienvenue dans mon nouveau chez moi !

Il m'aura fallu le temps de me décider, le temps de retrouver l'envie (un peu aussi...) d'écrire, de raconter, le temps de prendre le temps...

Voilà donc ce blog que j'aurais du commencer il y a presque deux ans alors que je quittais la France pour m'installer en Allemagne.

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Ce n'est donc pas...

... un blog politique, mon avis, ce que je pense, ce que je crois, mon opinion.

Mais c'est...

...ce que je vois, ce qu'on me demande, ce qui me pose problème, ce dont je me souviens.

Donc,

les aimables visiteurs peuvent attaquer les faits mais pas la personne, les idées mais pas l'homme, les fautes d'orthographes mais pas mon clavier....

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  • Dans la série, les aventures de mon voisin : aujourd'hui, il se calme.

    Effectivement avec toutes les péripéties de ce monde, mon voisin, tranquille, se prépare un pétard...

    Mon voisin joint

  • Dans la série des hommes d'exception :  Henry de Montherlant.

    Henry de Montherlant, de son nom complet Henry Marie Joseph Expedite Millon de Montherlant est un romancier, essayiste, dramaturge et académicien français, né le 20 avril 1895, à Paris et mort au même endroit le 21 septembre 1972.
    Une force de pensée qui n’a cessé de stigmatiser la perte de vitalité du peuple français, le laisser-aller moral, la lâcheté petite-bourgeoise - en un mot, la "morale de midinette"...:

    "... Peur de déplaire, peur de se faire des ennemis, peur de ne pas penser comme tout le monde, peur de peindre la réalité, peur de dire la vérité. Mais, en fait, ce sont tous les Français qui, depuis le collège et dès le collège, ont été élevés sous le drapeau vert de la peur. Résultat : le mot d’ordre national "Pas d’histoires ! " ; la maladie nationale : l’inhibition. Depuis près d’un siècle, depuis vingt ans plus encore, on injecte à notre peuple une morale où ce qui est résistant est appelé "tendu", où ce qui est fier est appelé "hautain", où l’indignation est appelée "mauvais caractère", où le juste dégoût est appelé "agressivité", où la clairvoyance est appelée "méchanceté", où l’expression de "ce qui est" est appelé "inconvenance", où tout homme qui se tient à des principes et dit non, est décrété "impossible", où tout homme qui sort du conformisme est "marqué" (comme on dit dans le langage du sport) ; où la morale se réduit presque uniquement à être "bon", que dis-je, à être "gentil", à être aimable, à être facile ; où la critique se réduit à chercher si on est moral, et moral de cette morale-là. Avec cela le christianisme ou ses séquelles, l’humanitarisme, le pacifisme, l’irréalisme, la place donnée aux "affaires de cœur", un énervement systématique et sans cesse plus accentué de la justice, et vous aurez la morale, je veux dire la glaire horrible déglutie par l’école, par le journal, par la radio, par le ciné, par la tribune et par la chaire et dans laquelle baigne et marine notre malheureux peuple depuis nombre de générations. Étonnez vous, après cela, qu’il flanche, pour le petit et pour le grand !..."

    Henry de Montherlant, "L’Équinoxe de septembre", novembre 1938, in "Henry de Montherlant, Les Essais", La Pléiade, 1963, p. 843.

    Henry de montherlant

  • Poésie du soir.

    Poésie du soir avec... George Sand (VI)" d'Alfred de Musset.

    Porte ta vie ailleurs, ô toi qui fus ma vie ;
    Verse ailleurs ce trésor que j’avais pour tout bien.
    Va chercher d’autres lieux, toi qui fus ma patrie,
    Va fleurir, ô soleil, ô ma belle chérie,
    Fais riche un autre amour et souviens-toi du mien.

    Laisse mon souvenir te suivre loin de France ;
    Qu’il parte sur ton coeur, pauvre bouquet fané,
    Lorsque tu l’as cueilli, j’ai connu l’Espérance,
    Je croyais au bonheur, et toute ma souffrance
    Est de l’avoir perdu sans te l’avoir donné.

    Alfred de Musset

    Biographie :

    Alfred de Musset : Sa jeunesse

    Louis-Charles-Alfred de Musset : " Poète français, né à Paris le 11 décembre 1810, et mort, dans cette même ville, le 2 mai 1857. Fils de Musset-Pathay et de Mlle Guyot-Desherbiers, il fit ses études au collège Henri IV où il remporta de brillants succès. Après quoi, il essaya de faire son droit, puis sa médecine. La chicane et l’anatomie lui inspirèrent une égale horreur et « il passait son temps à se promener aux Tuileries et au boulevard ». Paul Foucher l’avait mis en relation avec Victor Hugo. Il fut admis dans le cénacle romantique et s’y grisa de savoureuses discussions littéraires. Il fréquenta aussi le salon de Nodier et courut les femmes auxquelles plaisaient sa grâce élégante, sa fatuité et les ardeurs de sa jeunesse. Il commença à rimer des poésies qui, tour à tour, étaient du Chénier ou du Victor Hugo et il traduisit (1828) de la manière la plus inexacte et la plus romantique du monde, les Confessions d’un mangeur d’opium de Thomas de Quincey. Son père, que cette littérature inquiétait, l’obligea à prendre une place d’expéditionnaire dans les bureaux d’une entrepreneur de chauffage militaire. Rien ne pouvait être plus antipathique à Musset qui aimait le monde, le plaisir, l’indépendance absolue. Aussi pour obliger sa famille à lui reconnaître la qualité et les droits d’auteur, publia-t-il en 1830 son premier volume de poésies : Les Contes d’Espagne et d’Italie, Don Paez, Les Marrons du feu, Portia, la Ballade à la Lune, Mardoche. Elles eurent un grand succès. Les classiques poussèrent des cris d’indignation et les journaux sérieux furent prodigues de critiques acerbes. Mais Musset eut pour lui tous les jeunes gens et toutes les femmes – les femmes dont il exaltait le charme avec une intensité d’accent qui révèle déjà le poète de l’amour :

    Comme elle est belle au soir, aux rayons de la lune,
    Peignant sur son col blanc sa chevelure brune !
    Sous la tresse d’ébène on dirait, à la voir,
    Une jeune guerrière avec un casque noir !
    Son voile déroulé plie et s’affaisse à terre.
    Comme elle est belle et noble ! et comme, avec mystère,
    L’attente du plaisir et le moment venu
    Sont sous son collier d’or frissonner son sein nu !

    Le succès de Musset eut pour première conséquence de le brouiller avec le cénacle qui s’était aperçu que son « Benjamin » avait d’étranges audaces, qu’il dépassait, en hardiesse, le maître lui-même, surtout qu’il méprisait la forme préconisée par lui et qu’en dépit d’exagérations voulues et d’une cinglante ironie il n’était rien moins que romantique. La rupture fut consommée par la publication d’Un Spectacle dans un fauteuil (1832) où Musset dit nettement son fait à la rime riche et répudie la couleur locale fabriquée à grand renfort de Guides et de dictionnaires géographiques. Le livre contenait cet étonnant et tragique poème de La Coupe et les lèvres, où est si marquée l’ardeur de la passion sans objet qui dévora le poète, cette gracieuse comédie, merveille de passion chaste, À quoi rêvent les jeunes filles, et Namouna qui jette des lueurs si singulières sur la psychologie de l’auteur :

    Un jeune homme est assis au bord d’une prairie,
    Pensif comme l’amour, beau comme le génie ;
    Sa maîtresse enivrée est prête à s’endormir.
    Il vient d’avoir vingt ans, son cœur vient de s’ouvrir ;
    Rameau tremblant encor de l’arbre de la vie
    Tombée, comme le Christ, pour aimer et souffrir.

    Le volume était incomparablement supérieur à son aîné. Pourtant il fut peu compris, sauf de Sainte-Beuve, et passa presque inaperçu. Musset s’était bien débarrassé de la forme romantique, mais il avait, comme toute sa génération, ressenti trop profondément l’influence des théories du cénacle pour n’en pas garder la marque indélébile. Et c’est ainsi qu’il restera romantique jusqu’à son dernier jour, par son impuissance à sortir de lui-même et à s’intéresser à ce qui n’est pas lui ; et c’est ainsi qu’il va étrangement souffrir pour s’être attaché à réaliser sur la matière vivante et vibrante les fausses et dangereuses abstractions de l’amour romantique.

    Alfred de Musset et George Sand

    En 1833, il recontra George Sand. Cette femme bizarre, aux grands yeux noirs si beaux, l’attira violemment. Ils s’aimèrent, avec des emportements furieux ; ils connurent toutes les joies et toutes les misères d’une passion impossible. Pour qu’un amour soit heureux et durable, il faut qu’il y ait entre ceux qui s’aiment quelque inégalité. Et l’on conçoit très bien ce que put être l’amour de cette femme et de cet homme de génie, et qui étaient, tous deux, littérateurs, habitués à analyser leurs sentiments et leurs sensations, avec l’arrière-pensée instinctive de les traduire en prose ou en vers, de plus, emportés par l’idée de se tenir toujours en dehors de la nature, comme les héros de leur imagination. Ce fut une atroce torture. Les deux amants partirent pour l’Italie. Musset fut atteint d’une fièvre cérébrale grave. Le dévouement de George Sand, les soins d’un jeune médecin, Pagello, le sauvèrent. Mais George Sand s’éprit de Pagello. Musset revint à Paris, où bientôt George Sand amenait son médecin. Tous trois étaient fiers d’être liés « de nœuds sublimes et imcompréhensibles aux autres » ! Des crises affreuses bouleversèrent leur vie jusqu’à la rupture définitive (7 mars 1835).

    Musset sortit profondément transformé de cette rude épreuve. Au début de sa liaison, il avait écrit, encore dans sa première manière, Rolla (1833), où la fausse rhétorique alterne avec des amertumes à la Byron et qui ne laisse pas de produire, par instants, de grands effets. De 1835 à 1837, il donne Les Nuits, la Lettre à Lamartine, les plus belles pages lyriques qui existent dans notre langue. Lui-même a bien marqué la transition :

    J’ai vu le temps où ma jeunesse
    Sur mes lèvres était sans cesse
    Prête à chanter comme un oiseau ;
    Mais j’ai souffert un dur martyre,
    Et le moins que j’en pourrais dire,
    Si je l’essayais sur la lyre,
    La briserait comme un roseau.

    Après cela, après la Nuit d’octobre (1837), il retrouve le calme :

    Je te bannis de ma mémoire,
    Reste d’un amour insensé,
    Mystérieuse et sombre histoire
    Qui dormiras dans le passé !

    Alfred de Musset : De la rupture à la fin

    Alfred de Musset retombe dans le dandysme de ses débuts pour ne plus produire, en fait de poésies, que de charmantes petites pièces, d’un fin parisianisme comme Une Soirée perdue (1840) ou Après une lecture (1842), des madrigaux, des chansons (Fortunio, À Ninon), des babioles, et Dupont et Durand (1838), un badinage insignifiant. Le Souvenir (1841), dans le note du Lac de Lamartine, ou de la Tristesse d’Olympio de Victor Hugo, dernier écho de la passion de Musset pour George Sand, doit être mis à part. Il renferme, en très beaux vers, la synthèse de son originale philosophie, à savoir que le bonheur n’existe que dans l’amour et qu’il faut toujours le rechercher, non pour le conserver, car l’amour trompe, mais pour l’avoir eu et s’en souvenir : Un souvenir heureux est peut-être sur terre plus vrai que le bonheur. Le poète traînait une existence désenchantée. Il cherchait des stimulants dans la débauche et dans le vin. Il réunissait à peine ainsi à « étourdir sa misère ». En 1839, il voulut se suicider, après un accès de désespoir :

    J’ai perdu ma force et ma vie,
    Et mes amis et ma gaieté ;
    J’ai perdu jusqu’à la fierté
    Qui faisait croire à mon génie.

    À partir de 1840, il est en proie à la souffrance physique : crises de nerfs, fièvres, pleurésie et maladie de cœur qui l’emporta. Il mourut en laissant échapper ce cri de lassitude infinie: « Dormir !… Enfin, je vais dormir ».

    Le 12 février 1852 il avait été élu membre de l’Académie française, en remplacement de Dupaty. Il avait accepté, du gouvernement de Juillet, la sinécure de bibliothécaire du ministère de l’Instruction publique, dont Rollin le priva en 1848 et qui lui rendue par Fortoul.

    Nous avons passé en revue les principales œuvres poétiques de Musset. Restent les œuvres en prose. Ce sont: la Confession d’un enfant du siècle, des Contes et Nouvelles, des mélanges et son théâtre.

    La Critique sur Alfred de Musset

    Aujourd’hui [i.e. à la fin du 19e siècle], au moment où les grands romantiques, Chateaubriand, Lamartine, Alfred de Vigny, revivent avec un nouvel éclat et retrouvent l’admiration qui avait salué leurs débuts, A. de Musset est demeuré dans l’ombre. Sans doute il y eut dans son succès bien des éléments suspects et malsains et l’on peut se demander, avec Sainte-Beuve, si les jeunes gens et les femmes n’ont pas surtout admiré chez lui ce qu’il y a de moins admirable : son affectation de dandysme, la crudité de certains tableaux, la morbidité de certains sentiments. Mais il y a d’autres raisons à ce succès : cette illustre victime a toujours été sincère dans ses plus grands écarts. « On ne l’a pas admiré, dit Taine, on l’a aimé ; c’était plus qu’un poète, c’était un homme. Chacun retrouvait en lui ses propres sentiments, les plus fugitifs, les plus intimes ; il s’abandonnait, il se donnait, il avait les dernières des vertus qui nous restent, la générosité et la sincérité. Et il avait le plus précieux des dons qui puissent séduire une civilisation vieillie, la jeunesse. » Et comme, après tout, il n’y a pas dans notre langue de plus passionnés, de plus poignants, de plus beaux poèmes d’amour que Les Nuits et la Lettre à Lamartine, on ne saurait concevoir aucun doute sur l’avenir qui leur est réservé. Musset, le « poète de l’amour », ne passera pas. "

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    George Sand est le pseudonyme d'Amandine Aurore Lucile Dupin (1er juillet 1804 - 8 juin 1876), plus tard Baronne Dudevant.
    C'était un écrivain français, féministe avant l'heure; elle a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques... C'est une artiste qui ne se consacra pas seulement à la littérature mais aussi à la peinture. Ce fut aussi une femme engagée dans le combat politique et elle participa dans les coulisses au gouvernement provisoire de 1848.
    Elle naît à Paris en 1804 mais passe la plus grande partie de son enfance à Nohant dans l'Indre. Ce séjour à la campagne la marquera et elle reprendra le thème de la vie à la campagne dans plusieurs de ses ouvrages (comme dans "La Mare au Diable"). En 1822, elle épouse le Baron Casimir Dudevant avec lequel elle aura 2 enfants : Maurice (né en 1823) et Solange (née en 1828). Très vite elle quitte son mari et connaît alors une vie amoureuse plutôt agitée.
    En 1831 paraît son premier roman "Rose et Blanche" qu'elle a écrit en collaboration avec Jules Sandeau, son amant, de qui elle s'inspire pour son pseudonyme Sand.
    En 1833 et 1834, elle connaît une liaison mouvementée avec Alfred de Musset dont elle tirera "Elle et Lui". Elle le quitte pour le Docteur Pagello. Plus tard, elle connaît Franz Liszt et surtout Frédéric Chopin avec qui elle vivra près de 10 ans (1838 - 1847). À Majorque, on peut visiter aujourd'hui la chartreuse de Valldemossa où elle passa l'hiver 1838-39 avec Frédéric Chopin et ses enfants.
    En 1841 elle fonde avec Pierre Leroux la Revue Indépendante.
    George Sand se lie à des démocrates comme Arago, Barbès ou encore Bakounine et se réjouit en 1848 de la chute du roi Louis-Philippe et de la fin de la Monarchie de Juillet affichant son engagement politique social et communiste. Après les journées de juin, elle se retire en 1851 à Nohant, contrainte d'écrire pour le théâtre à cause d'embarras financiers. Mais elle ne se cantonne pas à Nohant, voyageant aussi bien en France (fréquents séjours à Paris) qu'à l'étranger.
    Elle continue à mener une vie hors normes et agitée. Elle a d'autres liaisons amoureuses, se bat pour la défense des droits des femmes et pour ses idées politiques, se lie d'amitié notamment avec Flaubert et Théophile Gautier, fréquente les frères Jules et Edmond Goncourt.
    Elle n'arrête pas d'écrire jusqu'à sa mort en 1876, à l'âge de 72 ans, à Nohant. Victor Hugo déclara le 8 juin 1876 : "Je pleure une morte, je salue une immortelle ! ".

    Photo :

    - Alfred de Musset et George Sand

    George sand et alfred de musset

  • Dans la série des femmes d'exception : Françoise Rosay.

    Françoise Baudy de Nalèche, connue sous son nom de théâtre, Françoise Rosay, née le 19 avril 1891, à Paris 9 ème et morte le 8 mars 1974 à l'age de 82 ans à Montgeron est une actrice française dont la carrière cinématographique s'est étendue sur plus de soixante ans, faisant d'elle un personnage légendaire dans le cinéma français.

    Célébrée en son temps comme "la grande dame du cinéma français", Françoise Rosay doit son succès à un talent et une autorité naturelle. À ses élèves, elle conseillait : "L'articulation, le mouvement, l'autorité sont indispensables et ne s'improvisent pas."
    La résistante Françoise Rosay.

    Au début de l'occupation allemande, elle entre dans un réseau de résistance tout en tournant dans quelques films. Fin 1942, lorsque les Allemands envahissent la zone libre, elle manque d'être arrêtée et parvient à s'enfuir en Tunisie et, de là, gagne Alger. Elle séjourna ensuite à Londres, où on la voit dans différentes réunions de soutien à la France libre. Dans le courant de 1943, elle rejoint en Suisse son mari, le cinéaste Jacques Feyder, et donne des cours de théâtre au Conservatoire de Genève.

    "Pendant ce temps, la Juive Françoise Rosay parlait au micro de la BBC, nous dit toujours mon journal (numéro du 1er novembre) ; après avoir fait un tableau émouvant des souffrances de la population française, souffrances que d’ailleurs elle ne partage point, elle s’écrie : "Ils vous attendent, venez vite !""
    Philippe Henriot, 22 janvier 1940.

    En 1939, Françoise Rosay lance un appel aux femmes allemandes.
    Pour avoir, par son métier, côtoyé Joseph Goebbels, la célèbre actrice savait plus que quiconque les dangers que représentait le nazisme. Pour s’exprimer, elle choisit la radio comme média. C’était de bonne… guerre (elle avait été déclarée trois semaines plus tôt). Et la RADIO était un média choyé par Goebbels, qui avait bien compris son intérêt en tant qu’instrument au service de la propagande, et fait commercialiser le volksempfänger, vendu au peuple moins cher que ce qu’il coûtait à fabriquer, pour pouvoir propager l’idéologie du III ème Reich. Chaque Allemand, même avec les moyens les plus modestes, pouvait faire l’acquisition de cet engin dont les composants, médiocres, ne lui permettaient pas de capter les stations étrangères.

    "Ce soir ce n’est pas une propagandiste indifférente et anonyme qui vous parle, c’est Françoise Rosay, l’actrice française… "La Rosay", comme vous dites… et je m’adresse aux femmes allemandes qui, tant de fois, m’ont manifesté leur sympathie. Sur les écrans de toutes vos villes et de vos villages, j’ai joué pour vous dans votre langue ; des milliers et des milliers d’entre vous se souviennent de mon visage, de mes cheveux blancs, de ma voix ; mes photos sont dans vos maisons. Je serai devant vous, pendant que je vous parle, comme une ancienne connaissance présente, réelle et vivante. Mon émotion est grande, car, ce soir, ce n’est pas l’actrice qui s’adresse à vous, c’est la maman de trois garçons ; l’aîné va partir demain pour le front. Je suis sûre que c’est mon devoir de vous parler cœur à cœur, de femme à femme. J’ai dans les mains des tracts allemands, mettant en garde les Françaises contre leur aveuglement qui les empêche de s’opposer à la guerre actuelle. J’ai entendu à la radio la proclamation anonyme d’une femme qui nous adjure de ne pas soutenir cette guerre qui serait l’œuvre cachée de l’Angleterre. Pauvre femme et piètre exhortation ! Les Françaises ne sont pas aveugles ; elles lisent tous les journaux étrangers ; toutes les stations de radio leur sont permises ; tout ce qui se passe dans le monde leur est connu et leur a toujours été connu. Elles savent la vérité. En France, en Angleterre, chaque enfant sait la vérité. Mais il faut maintenant que vous, femmes allemandes, la sachiez.
    Femmes, je vous adjure de réfléchir. Si vos yeux ne sont pas ouverts aujourd’hui, ils s’ouvriront bientôt. Nul ne peut arrêter la vérité. Elle arrivera jusqu’à vous malgré vos forteresses, malgré les murs de vos prisons, malgré les rigueurs de vos censures… Mais alors femmes allemandes, il sera trop tard. Vos fils seront morts, votre patrie morcelée ; il ne vous restera plus, comme en 1918, qu’à pleurer d’humiliation, à regretter votre aveuglement et à vous reprocher jusqu’au tombeau votre asservissement à des époux égarés."
    Françoise Rosay, 22 septembre 1939 (extrait).

    "Femmes allemandes, je vous plains ; vous avez vécu, vous avez souffert, vous avez mis des enfants au monde en vain… car vous n’avez vécu que pour Hitler, vous souffrez par Hitler, le sort de vos enfants est entre les mains d’Hitler, et Hitler est un fou !"
    Françoise Rosay, 29 novembre 1939 (extrait).

  • Un peu de bon sens et d'observations...

    - Buvez de l'eau où le cheval boit. Un cheval ne boit jamais de mauvaise eau.
    - Fais ton lit où le chat dort paisiblement.
    - Cueille les champignons sans crainte où les insectes atterrissent.
    - Plantez un arbre où la taupe creuse.
    - Construisez une maison où les serpents se réchauffent.
    - Creusez un puits où les oiseaux se cachent de la chaleur.
    - Va te coucher et lève-toi en même temps que les oiseaux, tu récolteras les grains d'or de la vie.
    - Mangez plus vert, vous aurez des jambes fortes et un cœur résistant, comme l'âme de la forêt.
    - Regarde le ciel plus souvent et parle moins, pour que le silence entre dans ton cœur, ton esprit reste calme et que ta vie se remplisse de paix.

    Seraphin de Sarov (1754-1833)

    Cheval et homme

  • Attention à l'overdose...

    Une Dose... Deux Doses... Trois Doses...
    Puis une Dose Anuelle... l'argent appelle l'argent et à n'importe quel prix !

    Vaccin monde

  • Infos en images... de ce lundi 19 avril 2021

     

  • Petites infos en vrac... de ce lundi 1 9 avril 2021.

    Petites infos en vrac... de ce lundi 19 avril 2021. 

    - Il y en a qui on de la chance tout de même... ce wee-end, un avion datant de la Seconde Guerre mondiale qui participait au spectacle aérien de Cocoa Beach, en Floride, a fait un amerrissage d’urgence dans l’océan au milieu des baigneurs...

    - chacun y va de sa déclaration : "La France est le Brésil de l'Europe" ou "La France est un incubateur à variants" ... etc... ce sont des propos émanant d'épidémiologistes ou d'infectiologues. Il est temps d'arrêter ce climat anxiogène !

    - On ne veut toujours pas du vaccin russe "Spoutnik V". Pourquoi ? La seule question que l'on devrait se poser est de savoir s'il est efficace ou non. Alors qu'un accord permettant la production de 100 millions de doses du vaccin russe contre le Covid a été conclu avec une firme chinoise. Il s'agit du troisième accord de ce type en vue d'une production du Spoutnik V en Chine.

    - Moscou :  Réagissant à la nouvelle vague de critiques occidentales dans l'affaire Navalny, Dmitri Peskov a estimé que l'état de santé des individus condamnés et emprisonnés en Russie ne devrait pas susciter l'intérêt des représentants des autres pays... il a bien raison !

    - Encore une... L'église du village de Romilly-la-Puthenaye dans l'Eure n'est plus que ruines après l'incendie qui l'a ravagée le 17 avril. De nombreuses personnalités politiques ont exprimé leur émotion et appellent l'Etat à agir pour sa reconstruction.

    - Afghanistan : un départ sans gloire pour les États-Unis et des Taliban "plus forts que jamais"...

    - Doucement l'idée fait son chemin... l'étoile jaune sera bientôt remplacée par l'application de traçage "TousAntiCovid" qui va bientôt certifier les tests et la vaccination... vive le XXI ème siècle.

    - Allez les chiffres : Covid-19 France... 67 millions d'hab
    Nombre total de cas : 5 289 526 (+29 344) - Guérisons : 320 757 (+ 482) - Décès : 100 733 (+140)

    - Toujours les chiffres : Covid-19 Allemagne... 83 millions d'hab.
    Nombre total de cas : 3,16 M (+1 217) - Guérisons : 2,8 M (+10 540) - Décès : 80 052 (+81)

    - Covid-19 Allemagne... chez nous en Bade-Wurtemberg... 11 millions d'hab.
    Nombre total de cas : 4408 k (+1 175) - Guérisons : 361 k (+1 700) - Décès : 9 063 (+3)

    - Encore les chiffres : Covid-19 en Haute Saône. 233 394 Hab (2019)
    https://www.cascoronavirus.fr/stats/france/departement/haute-saone

    - Bonne fête aux "Emma" ! C'est un prénom très fréquent dont l'âge moyen est de 25 ans... c'est aussi le diminutif d'Emmanuelle.

    - Le soleil s'est levé à 6h50 et se couchera vers 20h48... Il fait entre 3°C et 8°C et soleil, enfin presque !

    - C'est tout pour aujourd'hui, vous pouvez remettre votre masque et reprendre le cours de vos activités... toujours avec votre masque.
    Et le vie continue...